Enfin ! Il était temps. Le CSA (1) s'est ému de la partialité en faveur de la gauche des chaînes de télévision, mais ça n'est pas moins vrai pour la presse, la radio et l'édition.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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Cette partialité s'est surtout manifesté à l'occasion du débat national sur le CPE.<o:p></o:p>

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Elle était évidente pour tout observateur neutre et lucide.<o:p></o:p>

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Elle était même grossière, transformant les médias en instruments d'une propagande choquante ayant pour but d'imposer au gouvernement le retrait du CPE.<o:p></o:p>

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En effet, si trois morveux dressant une barricade de quatre poubelles suffisaient pour que soit déclaré que l'Université X était bloquée, les interviews répétées des quatre morveux et leurs déclarations sur "6 colonnes à la une" suivies de celles de poids lourds du syndicalisme et de la politique finissaient par provoquer un effet boule de neige qui déclenchait contestations, révoltes et blocages des facs et des lycées (!) les uns après les autres sur front d'insurrection mettant face à face CRS, agitateurs professionnels, trotskistes nihilistes, anarchistes encadrant les casseurs et les morveux.<o:p></o:p>

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Les économistes, les analystes politiques, les éditorialistes les plus sérieux, les plus reconnus, avaient beau dire et écrire à travers les médias que le CPE pouvait être une bonne chose dans la mesure où un emploi "précaire" valait mieux que pas d'emploi du tout, leur voix étaient étouffées sous la déferlante des déclarations et interviews des petits merdeux relayées par les Laguiller, Besancennot, Parti Communiste et Syndicats, tous luttant contre le CPE.<o:p></o:p>

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Et il a fallu que ce soit plus qu'énorme pour que le somnolant CSA rappelle à l'ordre (si mollement) les chaînes de télé.<o:p></o:p>

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Cela laisse songeur sur la façon dont l'information durement maîtrisée par une poignée de gens qui décident est traitée dans notre pays.<o:p></o:p>

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